A l’heure où tout tend vers la préservation et la protection de l’environnement, les entreprises s’y sont aussi mises à travers l’écologie industrielle. Ce concept a été défini par Robert Frosch en 1995 afin de réduire la pollution engendrée par les industries.

Qu’est ce que l’écologie industrielle

Aujourd’hui, l’écologie industrielle est une composante importante du développement durable. En gros, ce concept a pour objectif de rompre l’approche linéaire des activités des industries impliquant une activité économique qui ne se souciait pas de la consommation des ressources ni de la capacité d’absorption des déchets par le sol. Ainsi, l’écologie industrielle se veut être une approche diminuant les impacts des activités sur l’environnement. Elle se manifeste par une optimisation de la gestion des flux mais aussi et surtout une politique de réutilisation et de recyclage.

Les principes de l’écologie industrielle

L’écologie industrielle a donc pour principal enjeu une utilisation intelligente des ressources afin d’avoir des profits économiques sans pour autant détruire la planète. Ainsi, 4 grands principes ont été mis en place pour atteindre ces objectifs. Le premier principe concerne la valorisation systématique des déchets. Par ce principe, les déchets des uns peuvent être les ressources des autres. Ensuite, l’écologie industrielle vise à minimiser les pertes engendrées par la dissipation des produits néfastes tels que les pesticides ou les solvants. Ensuite, il y a également le principe de décarbonisation de l’énergie. Il faut savoir que depuis toujours, l’énergie utilisée par les industries est en grande partie de source fossile, notamment le charbon, le gaz et le pétrole. Et enfin, le dernier principe de l’écologie industrielle concerne la dématérialisation de l’économie en diminuant autant que possible les flux totaux de matière.

Les freins à l’écologie industrielle

La méconnaissance de ses propres flux constitue le principal frein de l’écologie industrielle. En effet, sans ce type d’information, il sera difficile pour l’industrie en question de mieux les gérer et en faire sortir un bilan écologique par la suite. De plus, la plupart des entreprises ne veulent pas divulguer ce genre d’information qu’elles considèrent comme « confidentielles ».